Ecolo Wavre fête ses 40 ans et dévoile les premiers candidats pour 2024

Photo des premiers de liste Ecolo Wavre pour les élections 2024
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Ecolo Wavre
Voici 40 ans, quelques Wavriennes et Wavriens  se sont associés, car ils leur semblaient qu’il manquait une dimension en politique. 
Cette dimension c’était celle de l’avenir, de notre avenir.
 
Nous voici 40 ans plus tard, d’abord pour les remercier d’avoir commencé ce combat, et ensuite pour leur dire que hélas ce combat n’est pas terminé. Pire encore, il rentre dans une phase devenue déterminante. Nous sommes malgré tout résolument optimistes.
 
Optimistes, car nous n’avons jamais été aussi nombreux à penser qu’il faut changer de voie, de façon de penser, de faire de la politique.
Nous n’avons jamais été aussi nombreux et nous n’avons jamais été aussi déterminés.
 
Pourtant dès le départ à Wavre, des personnalités phares comme Pierre Chaidron, Jean Goossens, Marcel Clotuche on fait preuve de beaucoup de détermination pour empêcher une certaine pensée unique de s’imposer à Wavre.  Un conseiller élu au premier janvier 1983, deux conseillers six ans plus tard, pour s’opposer  à un seul et même homme, Charles Aubecq. 
 
Les 40 années qui sont passées ont été marquées pour écolo Wavre  du sceau de l’opposition.  Mais s’opposer en politique ne veut pas forcément dire être contre tout le temps.
Être dans l’opposition,  ça veut d’abord dire s’informer, comprendre, analyser et porter un autre regard.
 
Quelques dossiers emblématiques ont traversé les années, et nous avons pu modestement apporter cet angle différent dans le débat public.  Certaines traces de ce passé sont encore présentes  et nous forcent à continuer le combat comme la décharge de Basse-Wavre,  exploitée jusqu’en 1990 et toujours pas assainie. 
 
Avant 1990 déjà , la création et l’expansion du zoning nord de Wavre mobilisait déjà toute notre énergie , aujourd’hui encore cette expansion se poursuit et le dernier projet en date de BVI continue d’alimenter les discussions houleuses au conseil communal. 
Il s’agit souvent du même problème: quelle part consacrons-nous à notre économie, quelle part laissons-nous à nos espaces verts ?
 
C’est bien cette question qui a alimenté tout le débat sur le contournement nord de Wavre. Faut-il construire une route à travers bois et champs pour faciliter  le développement économique d’une région où faut-il que le développement économique se fasse en symbiose et dans le respect de notre environnement direct. Ce projet probablement aussi vieux qu’Ecolo Wavre  ne verra pas le jour parce que des riverains se sont battus et parce qu’on s’est mis à côté d’eux  pour les soutenir.
 
En 40 ans, nous avons vu une ville se vider par le Centre et s’étendre par sa périphérie. Le commerce marche bien à Wavre, enfin, aux alentours de Wavre. Mais tout le monde vous le dira “Wavre se meurt”, et nous rajoutons de “l’intérieur”. La question du commerce du centre-ville à occupé et occupe encore les débats aujourd’hui. Nous n’avons de cesse de rappeler qu’une rénovation du bâti existant et vieillissant est essentielle au renouveau de Wavre et nous appelons à une plus grande mixité de fonction. Les bureaux, les commerces, et les habitations doivent être mélangés au centre de Wavre.
 
Il y a d’autres dossiers qui ont parcouru l’histoire sans vraiment avancer, comme la piscine, par exemple. Maillon essentiel de l’éducation, celle-ci a disparu.
 
Des dossiers qui patinent, il y en a , mais des dossiers qui avancent, il y en a aussi. Par exemple, quand il s’agit de construire une salle de spectacle et de réception, tout ce qui pourrait faire la gloire de la commune, là on met les moyens… des Wavriens. Nous nous sommes battus pour avoir un centre culturel, nous nous battons toujours. Pour l’instant, on ne peut que constater l’hémorragie financière d’une folie des grandeurs probablement inutile.
 
En 40 ans, le règne de la voiture ne s’est pas vraiment tari et la mobilité est restée une affaire compliquée dans la cité du Maca. Coupée en deux par la ligne de chemin de fer et manquant singulièrement d’imagination en termes de transport scolaire, à certaines heures, Wavre ne bouge plus. Et ce n’est pas vraiment neuf. Pendant 40 ans, nos conseillers se sont battus pour favoriser une mobilité douce et une multimodalité. Celles-ci peinent à s’installer. Mais ça vient, nous dit-on, et c’est vrai, grâce à la région et notre ministre Henri, Wavre se dote maintenant de quelques pistes cyclables intéressantes et d’un plateau de la gare complètement renouvelé. Grâce aux autres niveaux de pouvoir, nous avons donc quand même une certaine influence sur la commune, et cette influence est positive. Mais la situation est loin d’être reluisante et il reste encore beaucoup de travail.
 
La ministre Tellier a proposé de planter des haies, nous avons donc suivi son idée et planté des haies au bord de champ à Limal. S’il y a 40 ans, cela aurait pu paraître anecdotique, aujourd’hui cela prend tout son sens, surtout à Wavre. Planter pour rafraîchir, mais également planter pour retenir l’eau. La commune est une des plus minéralisées du Brabant Wallon, alors quand il fait chaud, il fait très chaud et quand il pleut … 
Les inondations de juillet 2021 n’étaient pas une fatalité et les prochaines le seront encore moins, car maintenant, on sait. Il faut agir. 
 
S’opposer c’est donc offrir un raisonnement nouveau et pousser l’autre à adopter ce regard, quand il y a urgence. 
 
Nous faisons partie des communes ayant signé la “Convention des maires”, c’est bien là une plume à mettre à notre chapeau. Maintenant, il faut concrétiser nos ambitions de diminution d’émission de CO².
Nous avons également induit une politique d’accueil plus respectueuse.
Nous avons proposé, insisté et obtenu la constitution de Conseils Consultatifs de l’Aménagement du territoire et de la mobilité, de la personne handicapée… Ces conseils fonctionnent et ils obtiennent des résultats, certainement encore insuffisants, mais ça vient…
 
Qui aurait cru cela pour Wavre, il y a encore quelques années?
Oui, on peut changer les choses depuis les bancs de l’opposition, en 40 ans, nous l’avons fait. 
 
Pierre, Françoise, Arnaud et les 19 conseillers écolos qui se sont succédé, vous pouvez être fiers du travail accompli…
 
Je n’oublie pas ces hommes et ces femmes qui ont été de tous les combats dans les coulisses, pour faire tourner la mécanique. Je ne peux pas les citer toutes et tous, mais si je devais, je commencerais par Stéphanie à qui on doit la gratiferia, Philippe sans qui le Pwavre vert ne serait pas distribué, Jean-Claude qui nous a amusés avec ses comptes rendus de Conseils communaux, Etienne le responsable de nos finances sur qui on peut s’appuyer en permanence… 
 
Et puis il y a ceux qui sont passés par chez nous et qui sont devenus des politiciens hors pair : le regretté Jacques Liesenborghs que je retiendrai comme étant celui qui m’aura lancé en politique, Guillaume qui est parmi nous ce soir et qui est devenu député fédéral lors de cette législature. 
 
Il y a du lourd à Wavre, non ?  
 
Alors, il est temps de penser à l’avenir. En 40 ans, nous avons fait bouger les lignes pour rendre notre commune plus verte, plus juste. Nous l’avons fait depuis les bancs de l’opposition alors, je vous laisse imaginer ce dont nous serions capables si nous disposions des clés de la Ville. 
 
1,2,4,8… lorsque nous avons augmenté le nombre de nos conseillers, nous avons toujours doublé leur nombre. Voilà ce qu’il nous reste à faire. 
 
Et si on y arrive, nous pourrons mettre nos compétences au service des Wavriennes et des Wavriens. Nous agirons réellement pour atteindre les objectifs de la “Convention des maires”, nous redessinerons les espaces, nous protégerons la population des effets hélas déjà dévastateurs du réchauffement, nous retisserons du lien entre nous. 
 
Et pour y arriver, présentons les 6 personnes qui auront la responsabilité de mener notre liste vers les élections et le succès. 
 
En sixième position : 
Anne Verast, professeur de français langues étrangères. Anne a 41 ans et est maman de deux enfants. Elle habite à Wavre depuis 2017 après avoir vécu plusieurs années en Angleterre. Licenciée en romanes et en sciences politiques, elle est actuellement professeure d’alphabétisation et de communication du français en promotion sociale. L’engagement pour une société plus inclusive et tournée vers la transition écologique lui tient particulièrement à cœur.
 
En cinquième place : 
Olivier Hautfenne, Conseiller CPAS. Olivier a 51 ans, il habite Wavre depuis son enfance. Titulaire d’une licence en communication, il est actif dans le secteur financier depuis une vingtaine d’années. L’aide aux plus démunis, la mobilité douce, une consommation plus durable et une alimentation saine pour tous sont des sujets qui lui tiennent à cœur.
 
En quatrième place : 
Marie-Pierre Jadin, Conseillère communale. Marie-Pierre a 57 ans. Elle est mère de 5 enfants. Elle a travaillé dans le secteur socio-culturel durant 25 ans, avant de devenir professeure de français langue étrangère. Elle est actuellement libraire à Wavre (librairie Claudine). Elle est arrivée en politique via « Wavre en Transition », car elle s’est rendu compte qu’en tant que citoyen.ne.s nous avons un vrai pouvoir de faire bouger les lignes, de changer la ville afin de la rendre plus conviviale et accueillante pour tou.te.s.
 
En troisième Place : 
Jean Goossens, Conseiller Communal. 67 ans, Wavrien depuis toujours. Conseiller pédagogique à la retraite, mais père et grand père toujours très actif. Conseiller communal de 2000 à 2008, puis de nouveau dès 2018. Joggeur et marcheur infatigable, on lui doit — en compagnie de Patrick Pinchart — la réalisation d’un guide de découvertes des sentiers oubliés de Wavre. Rêve pour sa ville d’un cadre plus accueillant et plus verdoyant, à taille humaine, en y repensant la mobilité et en y répondant aux défis de l’urgence climatique.
 
A la seconde place de notre liste : 
Véronique Michel, conseillère communale. Wavrienne depuis 38 ans, licenciée en science politique (ULB)), et actuellement bibliothécaire dans une école de Wavre.
Deux fois Maman, cinq fois Manou. Donc particulièrement motivée pour renouveler son engagement à faire de Wavre une ville moderne, armée pour affronter les changements climatiques, rénovée pour prendre part à la transition écologique , ouverte à tous pour ne laisser personne sur le bord du chemin ! Faire ma part pour un monde plus vert et plus juste… Faire ma part pour l’avenir de mes petits enfants… Voilà ma motivation!

Et en tête de liste:
Christophe Lejeune, Conseille communal, enseignant et sportif. Christophe a 46 ans et père de deux enfants. Il est conseiller communal ECOLO depuis 2012. Il habite à Limal. Titulaire d’un Master en politique économique et sociale, il est enseignant à Bruxelles. Cycliste au quotidien, il est également coach en athlétisme et lui-même athlète au RIWA (Rixensart-Wavre athlétic club). Par une gestion saine, participative et dynamique, il désire faire de Wavre une ville répondant aux enjeux du 21e siècle, une ville tournée vers la protection de notre environnement, la solidarité et la convivialité.
 
Discours prononcé par Christophe Lejeune à la fête des 40 ans d’Ecolo Wavre.
 
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