Les nouvelles du conseil communal du 12 septembre 2022 sont encourageantes. D’une part, nous avons voté les plans des aménagements cyclables de l’Avenue de Nivelles, entre Limal et Rixensart et, d’autre part, le plan PIMACI 2022-2024 : le « Plan d’Investissement Mobilité Active Communal et Intermodalité ».

L’avenue de Nivelles deviendra donc une rue cyclable dans son premier tronçon, côté Rue Joséphine Rauscent, et une piste cyclable sera construite entre l’avenue du Guéret et le pont. Ces travaux seront financés à 80% par la plan Wallonie cyclable du ministre de la Mobilité (Philippe Henry) et à 20% par la commune de Wavre.

Le plan PIMACI 2022-2024, c’est 210 millions dégagés sur trois ans, par la Région Wallonne, pour soutenir la mobilité douce et active. Wavre bénéficiera d’un montant d’un peu plus d’un million. Dans les demandes de financement adressées à la région, on retrouve notamment l’aménagement de l’accessibilité de la gare de Limal pour la mobilité douce (réaménagement des trottoirs et marquages cyclistes), la viabilisation de la rue du vieux chemin à Basse-Wavre, l’aménagement cyclable du sentier situé entre le parc marial et la Dyle, l’aménagement du sentier Berger pour les piétons, la transformation du quai du trompette en rue cyclable et de la rue Florimond Letroye en espace partagé.

Voilà qui contribuera positivement au développement de la mobilité douce ces trois prochaines années. Mais ce n’est qu’un début et beaucoup est encore à faire. La place réservée aux piétons et aux cyclistes dans notre espace public reste encore faible. Faciliter les déplacements piétons et cyclistes, c’est bon pour désengorger les routes et c’est bon pour réduire la pollution. C’est bon pour nos villes et leur qualité de vie. C’est bon pour les citoyens. C’est bon pour nos objectifs en matière de climat. Le vélo (et c’est d’autant plus vrai depuis l’apparition des vélos électriques) constitue une solution efficace pour relier nos différents lieux de vie et rendre notre cadre de vie plus agréable. Comme pouvoirs publics, nous devons en faciliter l’usage, en lui réservant une place stratégique sur nos voiries.

Une autre solution importante à mettre en œuvre à Wavre pour libérer l’espace public de l’emprise la voiture et contribuer à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre pour limiter les dérèglements climatiques, c’est de mettre en place une politique volontariste de voitures partagées sur la commune. Les habitants sont en attente. Nous avons seulement deux voitures à proposer à la gare de Wavre. A Limal, à Bierges, à Basse-Wavre, à Profondsart… il n’y a rien ! Des voitures partagées permettraient pourtant à de nombreuses familles de se passer d’une seconde voiture, voire carrément d’une voiture tout court.

Les Wavriens n’y réfléchissent plus seulement pour des raisons écologiques : pour certains, cela constituerait une économie essentielle pour faire face à la crise de l’énergie. Où en sommes-nous dans la mise à disposition de voitures partagées ?

Bastian Petter, conseiller communal
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