Les interventions du groupe ECOLO au Conseil communal du 18 octobre 2022

Ecolo Wavre - conseil communal octobre 2022
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Ecolo Wavre

Le programme détaillé du conseil communal de Wavre du 18 octobre 2022 est téléchargeable ici.
Nous reprenons ci-dessous les interventions des conseillers communaux écolos.
La totalité des débats peut être visionnée ici
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S.P.2 Pôle Cadre de Vie – Service Environnement – Présentation du plan d’action 2023-2025 de la Ville de Wavre pour le Contrat de Rivière Dyle-Gette
Intervention de Bastian Petter

Tous les trois ans, le programme d’action pour les rivières et les ruisseaux de Wavre est discuté avec l’association « contrat de rivière Dyle Gette » : on se met alors d’accord sur une série d’objectifs, et la commune met en œuvre leur réalisation.

Le bilan que nous examinons aujourd’hui n’est pas réjouissant : sur 21 objectifs pour les années 2020, 2021 et 2022, nous en avons réalisé… 2. 13 sont encore en cours et il ne nous reste que 3 mois pour les achever, et 6 sont reportés à une date ultérieure et, pour certains, indéterminée.

Le covid et les inondations sont passés par là. Vous avez depuis décidé de renforcer l’équipe environnement, dont nous soulignons le sous-effectif depuis plusieurs années. Ils étaient deux et ils sont désormais 3. Un ingénieur, arrivé le mois dernier, est venu renforcer l’équipe. Il se consacrera entièrement à la question de la gestion de nos cours d’eau. Nous nous en réjouissons.

Le défi est énorme pour notre commune, qui connaît à peu près une inondation tous les cinq ans, si je me rappelle bien la note de Monsieur Brasseur. Les crues inédites de 2021 resteront longtemps gravées dans les mémoires des habitants.

J’en viens maintenant au programme 2023, 2024, 2025.

Si je fais la synthèse des lignes de force des projets de la commune, je peux dire :

  1. Que la commune va continuer le travail en matière d’égouttage, en poursuivant le recensement et le curage de l’existant, mettre en place différents nouveaux égouts et essayer de supprimer les rejets des eaux usées des maisons dans le ruisseau du Martineau à la rue Lucien Goossens (un projet qui aurait dû aboutir cette année et qui a malheureusement été reporté).
  2. Que la commune étudie sérieusement la possibilité de remettre la Dyle à ciel ouvert au quai aux huîtres et que nous comptons sur la Région wallonne pour nous donner un coup de main financier.
  3. Que la commune entend imposer à l’hôpital Saint-Pierre une gestion séparée de ses eaux pluviales et que nous allons étudier la possibilité de recourir à une gestion séparée pour d’autres projets.
  4. Que la commune est en train d’étudier les possibles zones de stockage des eaux de débordement de la Dyle, des ruisseaux du Balleaux et de Louvrange.
  5. Que la commune veut favoriser la biodiversité via les espaces humides et les étangs, en créant une mare sur le site « Rive verte » et en prenant contact avec les propriétaires des étangs du Golf de la Bawette et des étangs des Balleaux, dans la propriété du Baron à Limal.

Cet état des lieux nous inspire 3 remarques :

  • Au niveau des zones humides, le Marais al’buse a disparu de nos projets. Il fut un temps où on parlait d’une collaboration avec Natagora sur ce site, très intéressant, occupé régulièrement par des Bernaches. Situé juste à côté du moulin de Bierges, ce site a beaucoup de potentiel naturel et il y a lieu d’y être attentif. Même chose pour les étangs de Gastuche et ceux du château de Limal qui, eux aussi, ont disparu du projet 2023-2025. On se demande pourquoi.
  • Nous ne retrouvons pas l’objectif de « gestion intégrée des cours d’eau et des abords Rue Achille Bauduin » dans le projet 2023-2025. Est-il libellé autrement ? À Limal, la Rue des prés avait été grandement impactée pendant les inondations et les habitants de la rue avaient d’ailleurs écrit aux conseillers communaux. Qu’en est-il des travaux des aménagements de prévention des inondations prévus dans cette zone ?
  • Plus globalement, les Wavriens s’inquiètent de la prochaine inondation. Avez-vous des nouvelles de l’étude en cours sur la possibilité de mettre en place des Zones d’immersion temporaire ? Votre tableau date la réalisation de cet objectif à l’année 2023 : « ouf », on s’en approche. Nous pensons qu’une fois les résultats de cette étude en votre possession, il serait sage d’organiser une présentation publique des résultats. Cette transparence aurait le mérite de mettre les choses à plat, pour tous les habitants en même temps. Qu’en pensez-vous ?

Intervention de Jean Goossens

Une des actions dans le tableau des engagements du service environnement s’intitule « Lutte contre les déchets diffus le long des cours d’eau ». Il est précisé que cette lutte se fait en collaboration avec l’ASBL Aer Aqua Terra ( et que les équipes communales y participent une fois par an)

Pourquoi ne pas organiser, une fois par an également, la même opération, non pas avec les équipes communales, mais avec les membres du conseil communal ?

C’est une façon très concrète de montrer à nos concitoyens que nous n’avons pas peur de nous mouiller, et qu’au-delà des beaux discours, nous sommes actifs sur le terrain, au bénéfice de l’environnement et des habitants de cette belle vallée.

Et si vous me répondez que ce n’est pas possible,car « en semaine, la plupart d’entre nous avons des engagements professionnels »… pas de soucis… Aer Aqua terra organise également des nettoyages de rivière le samedi ou le dimanche !

Alors, mesdames et messieurs les échevins et les conseillers, êtes-vous prêts à relever ce défi ? En vous disant qu’agissant de la sorte, vous risquez même de créer quelques vocations chez nos concitoyens qui pourraient à leur tour participer à l’une ou l’autre opération de nettoyage et se rendre ainsi compte de l’état de la rivière et de son importance essentielle, abritant divers écosystèmes et tenant lieu de corridor écologique. Nous ne pouvons l’oublier !

S.P.12 Pôle Cadre de vie – Service de l’Urbanisme – Décret voiries – Modification de voiries communales – rue du Tilleul, avenue de la Belle Voie et avenue du Centre sportif (dos. n° 22/114)
Intervention de Jean Goossens

Il est question ici de l’adaptation de l’espace public pour la construction d’un terrain synthétique de football et d’une cafétéria.

Si je reviens avec des questions un peu plus techniques ce soir, c’est que nous n’avons pas eu de réponses aux questions posées lors des commissions de mercredi passé.

D’une part, il est question dans le dossier de « deux trottoirs existants afin de créer une homogénéité et de prolonger l’espace public ! » Magnifique… Le hic, c’est qu’il n’y a pas de trottoir sur l’avenue du centre sportif du côté des terrains de foot ! Les voitures y sont garées perpendiculairement à la voirie et les usagers doivent marcher sur la route à l’arrière des voitures parquées, avec tous les risques que cela comporte !

Il est question de transformer les 2 aires de repos (en retirant les bancs) en accès pour le terrain de foot et la buvette. C’est une bonne idée, mais si cela ne se fait pas sans un certain aménagement complémentaire, les automobilistes risquent de profiter de ce nouvel espace pour se garer, « juste pour 5 minutes ». De plus, qui dit accès , dit fréquentation…Et comme il n’y a pas de trottoir de ce côté, cela nous semble essentiel d’aménager en sortie de ces accès, des passages piétons (pourquoi pas surélevés) pour permettre aux piétons de traverser en toute sécurité vers le trottoir d’en face.

Comme l’aménagement de cet espace foot/ buvette risque d’attirer un peu plus de monde qu’actuellement, ne serait-il pas judicieux d’instaurer une limitation à 30km/h sur l’ensemble de l’avenue du centre sportif ?

Des parkings vélos sont-ils prévus aux abords de ce terrain ?

De plus, et ce n’est pas la première fois que nous soulevons le problème, les deux extrémités de l’avenue du centre sportif sont régulièrement objets de dégradation du mobilier urbain, étant donné l’étroitesse du passage pour des véhicules de grand gabarit. Quelles sont vos propositions pour remédier à ces problèmes récurrents ?

Enfin, un dernier point qui n’est pas anodin : dans le dossier il est indiqué que le site est en zone d’aléas d’inondations faibles. Or, en vérifiant sur le site de Walonmap, il est clairement indiqué que si le terrain en lui -même est situé dans une zone d’aléas faibles et moyens, les abords de celui-ci (c’est-à-dire l’avenue du centre sportif, et les espaces dont il est question dans ce point), sont bien situés en zone d’aléas d’inondations élevés ! Ce constat nous inquiète et confirme bien que tant que nous n’aurons pas tous les apaisements à ce sujet, nous ne pourrons vous suivre par rapport à ce projet. Nous voterons donc contre ce point.

S.P.14 Pôle finances – Service des Finances – Prise de participation de la Ville dans le capital de notre Régie Communale Autonome Wavrienne
Intervention de Bastian Peter

Comme nous le rappelle la directrice financière, un « fonds de roulement » est une somme d’argent constamment disponible pour couvrir les dépenses courantes d’une entreprise (payer les fournisseurs, les employés et les charges de fonctionnement) en attendant d’être payé par ses clients.

Autrement dit, La Sucrerie manque de liquidités pour payer ses factures. Elle manque de trésorerie.

Si c’est un problème de liquidités, le problème pourrait être rapidement réglé via une avance : la Ville avance 250.000 euros des 1,2 million qu’elle lui verse chaque année et le tour est joué.

Pourtant, c’est bien une recapitalisation que vous nous proposez. Vous proposez que la Ville « augmente sa participation dans le capital de la Régie Communale Autonome Wavrienne » et donc, qu’elle donne « définitivement » 250.000 euros de plus à la Sucrerie.

Pouvez-vous nous expliquer pour quelle raison nous ne lui faisons pas tout simplement une avance ? Cela veut-il dire que si nous prêtions cet argent à la Sucrerie au lieu de lui donner, elle ne pourrait pas nous rembourser à brève échéance ?

Lors de ma dernière intervention sur ce dossier, j’attirais votre attention sur le fait que les consommations de gaz et d’électricité du bâtiment s’élevaient à +/- 68.000 euros en 2021 et que nous allions devoir revoir ces dépenses à la hausse.

Les ¾ de l’année sont maintenant écoulées : avez-vous une idée du coût des factures de Gaz et d’électricité que nous allons devoir assumer pour 2022 et 2023 ? Devons-nous nous attendre à de nouvelles recapitalisations à l’avenir, ou d’une augmentation de la dotation annuelle de la commune, qui s’élève déjà à 1,2 million par an ?

S.P.17 Pôle Finances – Service des Finances – Deuxièmes modifications budgétaires des services ordinaire et extraordinaire 2022
Intervention de Christophe Lejeune

Pour commencer, nous trouvons positif d’avoir prévu la constitution d’un fonds pour anticiper la hausse des dépenses d’énergie. Nous espérons voir fleurir les projets pour diminuer notre dépendance énergétique rapidement.

Un point, toutefois, a encore attiré notre attention dans cette modification budgétaire. Ce point avait déjà été abordé par mon collègue, M. Thoreau, il y a quelque temps mais nécessite selon nous une explication complémentaire.

Pourrions-nous connaître les raisons précises, avec les données chiffrées, de l’augmentation de la recette de la concession des parkings à la ville? En effet, nous avons du mal à comprendre que les chiffres de Streeteo soient aussi élevés. Nous avons donc besoin d’une bonne explication. Je vous remercie de nous la donner.

S.P.20 Pôle RH et Éducation – Service Ressources humaines et Instruction publique – Mise en place du télétravail structurel – Modification du règlement de travail
Intervention de Marie-Pierre Jadin

Nous nous permettons d’intervenir à nouveau en ce qui concerne un défraiement « chauffage-électricité- internet » pour les travailleurs en télétravail.

En effet, lors du conseil communal du mois de juin dernier nous étions étonnés (je cite notre intervention) « de lire, à l’article 31 du chapitre 7, qu’il n’y a pas d’indemnité prévue en ce qui concerne les frais inhérents à la consommation d’électricité, de chauffage, d’internet des travailleurs. Or, nous avons pu constater lors de la crise Covid que le télétravail a eu un impact sur nos factures d’énergie. »

Il nous a été répondu qu’il ne s’agissait pas d’encourager le télétravail au sein du personnel communal, que c’était une mesure qui favorisait certains travailleurs plutôt que d’autres (qui n’ont pas la possibilité de prester des heures à domicile) et que pour ces raisons il n’était pas question d’un défraiement pour ces personnes, déjà suffisamment avantagées de pouvoir travailler chez elles.

Cette réponse nous avait laissés pour le moins dubitatifs. Nous pensons en effet que le télétravail permet de réaliser certaines économies d’échelle, en matière de transport, de temps et d’énergie (bureaux communaux qui ne doivent plus être chauffés en permanence). Nous redisons aujourd’hui notre étonnement par rapport à votre vision passéiste en ce qui concerne l’évolution des conditions de travail.

Au mois de juin, nous avions néanmoins voté pour ce point qui a le mérite de mettre en place et d’organiser le télétravail au sein de la commune.

Aujourd’hui, les amendements et précisions apportés au règlement ne prévoient toujours pas ce défraiement que nous réclamons pour les travailleurs.

Or, depuis le mois de juin, la crise de l’énergie a changé la donne pour tout le monde : les factures de chauffage sont multipliées par 5 et le prix de l’électricité va être multiplié par 3. Dans ces conditions, nous pensons que peu de travailleurs seront enclins à « profiter » de la mesure mise en place pour télétravailler, s’ils ne peuvent prétendre à une participation de la Ville à leurs frais d’énergie.

Dans ce contexte énergétique plus que difficile, nous vous demandons de reporter ce point afin que le Collège ait le temps de réfléchir à notre proposition et de faire les amendements nécessaires.

À défaut, nous voterons cette fois contre le point.

Veuillez noter que notre réflexion est du même ordre en ce qui concerne le point 30, nous y reviendrons le moment venu.

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S.P.30 Pôle des Affaires générales – Service Marchés publics et Tutelle – Tutelle/Centre Public de l’Action Sociale – Mise en place du télétravail structurel – Adoption du règlement et décision d’entrée en vigueur – Application de l’article 112 – Approbation du Conseil communal
Marie-Pierre Jadin

De la part de notre groupe, la demande est la même que pour le SP20.

Nous ajoutons que cet addendum au règlement de travail nous paraît infantilisant et laisse transparaître un manque de confiance entre l’employeur et les travailleurs qui pourront bénéficier de jours de télétravail.

Dans le PV de votre réunion de concertation, il est pourtant bien noté que (je cite) « l’expérience du télétravail imposé par la propagation du COVID a permis d’objectiver des résultats positifs sur le plan du management des équipes concernées. »

Nous aurons donc la même position que pour le point 20 : contre.

S.P.32 Questions d’actualité
Le Bois de Beumont (Christophe Lejeune)

Ce 26 septembre 2022, une enquête publique a débuté. Cette enquête publique concerne la construction d’une route par le groupe Matexi en plein milieu de la campagne wavrienne et de massifs boisés unanimement appréciés par nos concitoyens.

Une fois n’est pas coutume, je vais donc directement vous poser notre question :
« Est-ce que le collège compte vraiment donner une suite favorable à ce dossier ? »

Je vais maintenant vous dire ce que le groupe ÉCOLO de Wavre aimerait que vous répondiez à cette question.
Nous aimerions vous entendre dire que NON, que c’est bien entendu une idée absurde et qu’il n’y aura pas de suite à ce dossier.

Pourquoi, en effet, encore donner de l’espoir à ces quelques entrepreneurs qui pensent encore qu’il est possible de grignoter une partie de notre territoire au profit de leur seul chiffre d’affaires ?

À la base, le projet du Champ Sainte-Anne était une fausse bonne idée à laquelle on s’était d’ailleurs opposé à toutes les étapes de son évolution. En effet, ce quartier était décentré par rapport au centre de Wavre et, par sa nature même, faisait la part belle à une politique tournée vers la voiture.

Nous payons les décisions du passé, une fois de plus. Où sont passées les belles promesses de conserver une commune à taille humaine. Notre priorité devrait être d’équiper la commune pour permettre à ses habitants d’y vivre sereinement et avec tous les équipements nécessaires.

Et pourtant, il existe bel et bien un outil qui aurait pu permettre d’éviter cette cacophonie et de donner un signal clair aux investisseurs du béton. Cet outil est le Schéma de développement communal, selon le dossier “stop béton” de Interenvironnement Wallonie ,il peut être considéré comme l’arme la plus efficace pour donner une vision et empêcher l’urbanisation excessive. Même si ce document n’est pas contraignant, il impose au requérant de justifier sa cause et il donne une bonne raison de ne pas accepter un permis d’urbanisme. Avec un SDC dans les pattes, il est bien probable qu’un investisseur n’ose même pas demander l’inconcevable.

Et un SDC à Wavre, il y en a un …”in progress” (comme tout le reste). Mais même si c’est une ébauche, pour le sujet qui nous occupe, il est déjà suffisamment clair !

Le résultat des analyses du SDC et des consultations citoyennes apporte les avis très précis des Wavriens et Wavriennes et des experts :

  • Il s’agit d’une zone verte d’intérêt paysager,
  • Il y a une mise en danger de la diversité des paysages wavriens par l’étalement urbain.
  • Les paysages vallonnés sont à revaloriser.
  • La structure paysagère naturelle est à préserver, à valoriser.
  • Il faut préserver les surfaces agricoles existantes.
  • Il met en garde contre l’artificialisation ultérieure sans stratégie globale au détriment des espaces verts à valeur paysagère et des terrains agricoles et contre la fragmentation et destruction d’espaces verts.
  • Il y est précisé que “34 ha de surface boisée risquent de disparaître. “
  • Au plan de secteur, cette route traverserait une zone agricole et une zone forestière.
  • Le tracé de la future route coupe en deux une “liaison écologique”.
  • Cette route deviendrait une zone d’artificialisation possible qui entraînerait l’augmentation de la pression démographique et de l’activité humaine sur nos ressources.
  • etc.

Alors, pourquoi trouver étonnant que les citoyens brandissent à nouveau les pétitions et les calicots avant même que la commune ait donné son opinion ?

Pourquoi attendre la colère alors qu’il y a moyen de dire publiquement et officiellement que la commune est contre ce projet et qu’avant même de l’examiner, l’éventualité de cette voirie est inenvisageable?

Pourquoi ne pas terminer ce SDC au plus vite et rendre la position de la commune extrêmement précise sur des questions comme “l’étalement urbain”, “la destruction paysagère”, “les surfaces agricoles”, “la densification ou non de la population wavrienne”…?

Cela éviterait aux entreprises de s’engager dans des démarches inutiles et ferait gagner un temps précieux à tout le monde.

Cela rendrait surtout la sérénité aux habitants de nos quartiers qui, enfin, se sentiraient entendus dans leurs demandes les plus élémentaires.

Je vous repose donc ma question initiale :
« Est-ce que le collège compte vraiment donner une suite favorable à ce dossier ? »

Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique (Bastian Petter)

Aujourd’hui encore, en Fédération Wallonie-Bruxelles, certains élèves sortent de l’école sans jamais avoir eu l’occasion d’assister à une pièce de théâtre ou de visiter un musée durant leur cursus. Cela s’explique soit par le fait qu’ils habitent dans une zone où l’offre culturelle fait défaut, soit par le fait que leur école n’investit pas cet axe pédagogique, soit par le fait que l’offre culturelle locale est inaccessible financièrement.

Pourtant, l’accès à la vie culturelle, à travers la rencontre des œuvres et des artistes, participe fortement, comme les sciences dites « exactes » et les sciences sociales, au développement de l’esprit critique des enfants.

La culture et la création ouvrent leurs horizons, développent leur sensibilité et offrent des moyens d’expression qui permettent de dialoguer sur des sujets essentiels. L’art fait pleinement partie d’un parcours scolaire. Il est un outil vivant de dialogue, un outil qui nous permet de faire société.

C’est pour cette raison que ce mercredi 12 octobre, le Parlement de la FWB a approuvé un projet de décret important. Un projet de décret qui vise à renforcer le Parcours d’Éducation Culturelle et Artistique (le PECA) en Fédération.

En renforçant la présence de référents culturels dans les écoles et de référents-écoles dans le monde culturel, et en soutenant financièrement ce dispositif, la Fédération Wallonie-Bruxelles crée un cercle vertueux de renforcement : d’un côté l’offre d’activités culturelles se développe et de l’autre la demande des écoles grandit. Tout cela, au plus grand bénéfice des enfants.

Les ministres Linard et Désir, qui portent ce projet pour le gouvernement, ont annoncé dans une interview leur intention d’atteindre l’objectif de deux activités culturelles minimum par année scolaire pour chaque élève : l’une à l’école et l’autre en déplacement.

En Brabant wallon, une offre de soutien est accessible aux écoles, aux artistes et aux opérateurs culturels. Deux de ces trois acteurs doivent mener une collaboration, et ils peuvent alors bénéficier d’un montant de 2.000 euros par projet. Cet appel est organisé par le Consortium PECA, coordonné par le CCBW.

Il y a trois dates pour remettre un projet : le 21 octobre 2022, le 16 décembre 2022 et le 17 février 2023.

Les écoles de la Ville se sont-elles saisies de l’opportunité ? Lesquelles ont-elles l’intention de remettre un projet cette année ? Nos écoles communales atteignent-elles l’objectif de 2 activités artistiques ou culturelles par année d’enseignement, pour chaque élève ? Quels partenariats récurrents ont-elles pu nouer, avec quels opérateurs culturels ?

L’opérateur culturel de la Ville, la Sucrerie, a-t-elle également saisi l’opportunité du PECA ? Quels projets notre opérateur a-t-il l’intention de développer avec nos écoles ? Quelles relations les écoles entretiennent-elles avec La Sucrerie ?

Informations utiles ! (Véronique Michel)

La semaine dernière, la commune de Gembloux a fait la une dans la presse.

La raison de cette vague d’intérêt : le soutien apporté aux Gembloutois en matière de gestion de leur consommation d’énergie et plus précisément le financement des audits énergétiques des maisons privées.

J’ai donc consulté le site internet de la ville de Gembloux.

La première page présente toute une série d’informations, de références, de liens qui permettent aux citoyens de savoir où trouver les documents et comment faire les démarches concernant la réalisation d’un audit énergétique de leur domicile. Le site renseigne aussi les coordonnées de la personne de contact, conseillère en énergie.

J’ai ensuite consulté le site de la ville de Wavre et j’ai cherché…espérant trouver l’équivalent !

En vain ! L’onglet « énergie » renvoie à une courte page intitulée REW, Réseau d’énergie de Wavre.

À l’heure où nous sommes tous plongés dans l’incertitude et la peur de voir arriver nos factures de gaz et d’électricité, ne pensez-vous pas qu’il est dans les prérogatives de la commune, le niveau de pouvoir le plus proche des gens, de fournir un accès aisé à ce type d’informations.

Nous pensons qu’il est urgent que le site internet donne des informations d’une telle importance et que les citoyens soient informés le plus rapidement et le plus complètement sur ces matières.

De plus, faute de guichet de l’énergie, il est urgent de désigner, comme dans d’autres communes une personne de référence, clairement identifiée, qui puisse diffuser largement toutes les informations et celles qui concernent les primes octroyées par la Région wallonne.

Après la task force, il a été prévu d’améliorer le site de la ville, ne pensez-vous pas que c’est le moment d’utiliser ces budgets pour apporter ces informations ?