Fiche 14 - Notre commune, amie des animaux
Les animaux sont des êtres sensibles qui méritent d’être traités avec respect. Cela passe par le fait d’offrir aux animaux qui sont sous notre responsabilité des conditions de vie dignes en phase avec leurs besoins physiologiques et qui évitent le stress et l’anxiété. Cela se traduit aussi par une attitude respectueuse envers la faune sauvage.
Le contact avec les animaux est excellent pour notre santé. Au niveau mental, le contact avec un animal améliore la revalidation et est un moyen de prévenir la dépression. Au niveau physique, le contact avec les animaux améliore notre immunité et réduit le risque d’allergies.
Nous prônons des liens avec les vivants qui nous entourent qui soient respectueux et qui permettent à chacun·e de vivre à Wavre selon ses besoins physiologiques. Nous sommes conscient·e·s et reconnaissant·e·s de tout ce que nous apportent les animaux, notamment en termes de bien-être.
A Wavre, nous comptons désigner un référent communal bien-être animal (BEA), idéalement l’échevin en charge des espaces verts et de la biodiversité.
Protégeons aussi les animaux des crises et périls
– Nous intégrerons la question des animaux dans les plans de gestion de crise.
– Nous diffuserons des autocollants (X animaux ici) à coller sur les boîtes aux lettres pour informer les services de secours.
– Nous adopterons un plan d’urgence communal pour le sauvetage des animaux domestiques et de ferme afin d’éviter le refus d’évacuation de leurs propriétaires.
Supervisons l’élevage et la vente
– Nous veillerons à mieux faire respecter l’obligation d’abris pour les équidés, notamment en encourageant la plantation d’arbres (notamment fruitiers) dans les pâtures pour offrir de l’ombrage aux animaux lors des vagues de chaleur.
– Nous encouragerons une amélioration des conditions des animaux présents sur les marchés. Et nous éviterons la vente des animaux domestiques comme les rats, les souris et les lapins sur les marchés.
– Nous rendrons les conditions de présence des animaux sur les foires d’élevage plus strictes. L’objectif premier serait de ne plus exposer d’animaux, ou alors le moins possible, avec un but pédagogique et en veillant à garantir des conditions les plus dignes possible.
Favorisons la consommation de produits non carnés
– Dans le cadre des activités et services communaux, nous proposerons des alternatives moins carnées qui font la part belle au végétal, en assurant a minima une option végétarienne.
Pensons aux animaux lors des activités festives
– Pour les activités festives communales, nous privilégierons les feux d’artifice à bruits contenus, les spectacles de lumières, les lanternes, etc.
– Nous sensibiliserons les citoyen·ne·s aux conséquences pour les animaux de l’utilisation des feux d’artifice.
Agissons avec la police dans le cadre du bien-être animal
– Nous désignerons un·e responsable ou une cellule bien-être animal au sein de la police locale.
– Nous améliorerons les conditions de vie des chiens policiers et des chevaux liés à la police Nous demanderons que les agents de police procèdent à la lecture des puces des animaux trouvés.
Collaborons avec le CPAS et le Foyer Wavrien
– Nous renforcerons les formations des intervenants sociaux de ces questions. Nous soutiendrons des projets qui améliorent le bien-être animal.
– Nous offrirons des aides pour l’accès à des soins vétérinaires pour les publics plus vulnérables.
– Nous organiserons des mécanismes d’entraide en cas d’accident de vie : soins aux animaux quand une personne est hospitalisée etc. sur le modèle des initiatives développées durant le COVID.
Sensibilisons nos élèves
– Nous encouragerons les visites dans les centres de revalidation des espèces animales vivant à l’état sauvage (CREAVES) et les refuges.
Si les lieux s’y prêtent et, en respectant le bien-être animal, nous soutiendrons des projets de médiation animale dans les écoles : visites d’animaux, présence d’un poulailler etc.
Travaillons sur la faune urbaine et semi-urbaine et les nouvelles cohabitations
– Nous arrêterons d’utiliser le terme d’ « animaux nuisibles » pour utiliser le terme d’ « espèces liminaires » (animal qui vit en liberté dans l’espace urbain à proximité des humains comme les rats, les pigeons, les canards, les fouines…) qui sont toutes implantées par l’urbanisation.
– Nous assurerons la promotion des mesures de régulation douces.
– Nous privilégierons l’aspect propreté et limitation du nourrissage des animaux en ville qui sont susceptibles de les attirer.
– Nous éviterons le recours aux raticides dans les espaces appartenant aux maillages verts et bleus et à proximité de ceux-ci.
– Nous inciterons à la stérilisation des chats par une aide financière et/ou de la sensibilisation notamment à travers l’utilisation des subsides régionaux existants et/ou via un subside communal.
– Nous créerons des zones de liberté pour les chiens où ils peuvent se tenir sans laisse,
sans impacter la biodiversité et sans déranger les autres usagers et usagères des espaces verts.
– Nous augmenterons le nombre de canisites pour que les chiens puissent faire leurs déjections.
– Nous désignerons un·e vétérinaire communal·e afin qu’il ou elle puisse recevoir les animaux sauvages ou domestiques blessés ou malades, trouvés sur le territoire de la commune et dont le ou la propriétaire n’a pas pu être identifié·e.
– Nous sensibiliserons aux effets des tondeuses notamment automatiques sur la faune sauvage et la biodiversité.
Index des acronymes
BEA Bien-être Animal
CPAS Centre Public d’Action Sociale
CREAVES Centres de Revalidation des Espèces Animales Vivant à l’État Sauvage